J’aimerais devenir thanatopracteur, quelles sont les qualités requises ? - Chroniques | Fédération des coopératives funéraires du Québec

J’aimerais devenir thanatopracteur, quelles sont les qualités requises ?

On devient thanatopracteur suite à l'obtention d'un diplôme en technique de thanatologie qui nécessite trois années d'études collégiales. Actuellement, le Collège de Rosemont et le Campus Notre-Dame-de-Foy sont les seuls établissements scolaires au Québec à dispenser cette formation. Un thanatopracteur se doit d'être extrêmement minutieux, particulièrement polyvalent et d'une très grande disponibilité. Nous devons également avoir la capacité de ne pas nous laisser submerger par les émotions palpables qui nous entourent, et d'exercer notre travail avec le plus grand respect.

En plus d'effectuer les thanatopraxies – c'est-à-dire l'embaumement du corps en vue de son exposition –, les principales fonctions d'un thanatopracteur touchent au transport des dépouilles jusqu'au laboratoire, à la rencontre des familles endeuillées pour la préparation de la célébration, ainsi qu'à la coordination des funérailles. Plusieurs thanatopracteurs participent également à différentes tâches administratives.

Certains disent qu'il faut avoir un coeur solide pour faire ce que nous faisons. Moi je dis qu'il faut plutôt avoir un coeur tendre et chaleureux. Rendre le souvenir moins difficile à supporter pour les proches, cela fait partie de nos priorités. On se considère privilégiés de passer un moment avec la personne décédée, afin de la présenter à ceux qui l'aimaient tant. Ceci nécessite d'être particulièrement attentif aux besoins des familles qui désirent lui rendre hommage une dernière fois.

C'est une profession vraiment valorisante ! Guider les gens endeuillés et prendre soin de leurs défunts revêt un caractère des plus nobles. Une confiance nous est accordée et elle mérite d'être considérée avec la plus grande attention.

Sonia Lucas, thanatopractrice, directrice générale de la Coopérative funéraire du Bas-Saint-Laurent
Publié dans la revue Profil

Commentaires (11)

comment vous faite pour ne pas vous sentir mal a laise a coter d'un mort ? et en quoi consite ton metier ?

geneva lecours , 3 octobre 2012

Madame Lecours, Il est évident que de se sentir à l'aise ou non en présence d'un défunt est très personnel. Pour devenir thanatopracteur, il est essentiel de posséder la capacité de se trouver en contact direct avec la mort. Je ne fais rien pour me sentir à l'aise près d'un défunt. Pour ma part, c'est tout à fait naturel. Pour plus d'informations sur la profession, voici un lien très intéressant. http://www.crosemont.qc.ca/admission-programmes/formations-techniques/thanatologie

Sonia, Lucas, 5 octobre 2012

Bonjour Madame Lucas,
Je voudrais tellement pouvoir accompagner les gens dans le deuil. Je sais qu'un poste va s'ouvrir comme thanatologue et je sais que je pourrais le comblé avec amour pour les défunts. Par contre, je n'ai pas la formation et elle se donne qu'à l'extérieur (trop loin de chez moi). Est-ce qu'il y a d'autres options? Je vois drôlement un cours par correspondance, mais est-ce qu'une partie de celui-ci pourrait être offert?
Je cherche des solutions et des possibilités afin de pouvoir pratiquer ce métier
Merci

Suzanne Guay, 19 octobre 2012

Madame Guay, j'ai le regret de vous annoncer que le seul moyen de devenir technicienne en thanatopraxie est de réussir des études au Collège Rosemont. Quelques formations sont données dans différents établissements afin de devenir conseiller aux familles et/ou directeur de funérailles. À la Coopérative funéraire du Bas-St-Laurent, le poste à combler en est un spécifiquement de technicien en thanatopraxie. Bonne route.

Lucas, Sonia, 2 novembre 2012

j'ai 15ans est depuis que j'ai 11ans je veux faire ce métier vers quel genre de bac me dirigeriez vous?

halouin, 31 janvier 2013

Bonjour je fais un cap "service restauration" mais j'ai fait un an seulement et il m'en reste un. Après ça je veux arrêter et me lancer dans ce que j'ai toujours voulu faire. Que faire comme études ?

Oceane Lefeuvre, 17 octobre 2014

Bonjour madame Lucas,
Vous savez sans doute qu'il existe d'autres procédés que l'inhumation ou la crémation pour disposer des corps d'une façon plus écologique que les procédés traditionnels actuels. Dans une perspective de développement durable, on parle «d'aquamation» et de «promession» comme deux approches particulièrement intéressantes. Personnellement je préférerais, et de loin, que mon corps soit ainsi traité lorsque viendra le temps de cet inéluctable passage. Est-il possible de connaître la positon de la FCFQ et de savoir si une formation est accessible au Québec?
Merci à l'avance pour votre réponse.

Delanse, 13 octobre 2015

Bonjour, j'aimeraiw tellement m'enligner dans ce métier, mais j'ai la crainte du côté paranormal ou autre... Est-ce que cette peur vous a déjà acquise?

Mel, 2 mars 2016

Bonjour, je suis thanatopracteur depuis 14 ans dont 13 ans en indépendante en France. De nature très curieuse, j'aimerais suivre un ou une thanatopracteur au Canada, voir les techniques utilisées... Vers qui pourrais-je m'adresser?
Merci pour votre réponse.

Arnaud Sandrine, 10 août 2016

Bravo Sonia

karine, 21 janvier 2018

Bonjour j’ai toujours été intéressé par l'approche de la mort thanatologue ou précisément thanatopracteur j'ai 55 ans faut je refasse mon secondaire ces compliqué j'aurais aimer aller au collège Rosemont pour apprendre la profession thanatopracteur, car en Gaspésie il ya manque de cette pratique je sais lire écrit compter j’ai juste besoin de me faire apprendre ces professions à Rosemont merci

Luc Chouinard , 5 juin 2020

Écrivez un commentaire

Veuillez cocher pour indiquer que vous n'êtes pas un robot.
Cette vérification permet d'éviter les courriels indésirables.