L’intercoopération avec SOCODEVI - Mission en Bolivie - Chroniques | Fédération des coopératives funéraires du Québec

L’intercoopération avec SOCODEVI - Mission en Bolivie

Dans le cadre de ses efforts de sensibilisation auprès des coopératives membres, SOCODEVI organise annuellement une mission de coopération dans l’un de ses pays d’intervention. Un tirage au sort permet de déterminer trois coopérateurs gagnants. À l’automne 2018, Nancy Lavigne (Coopérative funéraire des Deux Rives), Gaston Bérubé (Coopérative funéraire du Bas-Saint-Laurent) et Marthe Lacroix (La Capitale Assurance) ont eu la chance d’aller en Bolivie comme fiers représentants de notre réseau.

Témoignage de Nancy Lavigne

Ce type de voyage rejoignait mes valeurs « coop » au plus haut point et je n’ai pas hésité une seule seconde à soumettre ma candidature pour cette mission.

L’objectif était de démontrer les impacts des actions menées par SOCODEVI dans ce pays. Pour ce faire, nous nous sommes déplacés dans différentes régions. Nos déplacements se sont faits en douceur en raison du défi d’adaptation à l’altitude. Nous avons été accueillis comme des dignitaires et l’accueil chaleureux démontrait bien la gratitude qu’ils avaient tous envers l’implication et le dévouement de SOCODEVI dans leur milieu.

Premier arrêt : Sucre, la cité blanche (la ciudad blanca)

Dans la capitale bolivienne Sucre, nous avons pu visiter les sites de deux projets soutenus par SOCODEVI : une pépinière de tara et une deuxième d’origan.

Ces deux projets améliorent les conditions de vie de plus de 45 000 personnes, que ce soit par l’augmentation du revenu familial ou des conditions de vie en général (éducation, accès à l’eau potable, conditions sanitaires, etc.).

Deuxième arrêt : Uyuni

Notre séjour s’est poursuivi avec la visite de l’usine de transformation de quinoa de la CECAOT, organisation regroupant 500 producteurs de quinoa provenant de 13 différentes coopératives. Cultivées à plus de 3600 mètres d’altitude, les productions sont biologiques (en altitude, il y a beaucoup moins d’insectes qu’en zone tropicale!), et les grains sont de grande qualité.

Troisième et dernier arrêt : El Alto, banlieue de La Paz

Fondée en 1977, la centrale de coopératives El Ceibo regroupe 48 coopératives et peut compter sur le travail de 1300 familles productrices de cacao. Quotidiennement, ce sont environ 2500 kg de fèves de cacao qui sont traitées dans cette usine et transformées en 47 différents produits finis.

Et le funéraire dans tout cela?

Nous avons pu visiter le cimetière municipal de Sucre et l’une des plus importantes entreprises funéraires de la région, Jardin de Paz (Jardin de paix). Les pratiques funéraires sont très différentes des nôtres, notamment lorsqu’on apprend qu’ils n’y font que 3 ou 4 crémations… par mois!

Par ailleurs…

  • Les familles exposent le corps du défunt entre 24 et 48 heures, sans interruption.
  • L’exposition a majoritairement lieu à la maison, mais la pratique de louer un salon dans une entreprise funéraire est en hausse.
  • Seuls les hôpitaux ont des salles réfrigérées.
  • Aucune loi ne régit les activités funéraires.
  • Sur la route, on peut remarquer plusieurs emplacements commémoratifs à la suite d’accidents de la route. On considère qu’il s’agit du lieu où l’âme est partie. Le corps est ensuite mis en cercueil et inhumé au cimetière.

Je suis revenue de la Bolivie avec un grand sentiment de reconnaissance envers la Fondation de SOCODEVI pour cette expérience enrichissante. Pour l’avoir constaté de mes propres yeux, maintenant plus que jamais, la coopération m’apparaît comme étant un modèle d’affaires gagnant pour tous. Soyons-en de fiers ambassadeurs!

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